dimanche 2 septembre 2007

Paris-Hilton Road Sector


http://jbconrod.free.fr/home.html

Site de M. Jean-Bernard Conrod.

Et la citation d'un livre de Cécile Mainardi, que j'aime bien, pour l'accointance avec...
(Même si Mainardi parle plus des blonds que des blondes)
... Les blond(e)s sont une espèce en voie de disparition, d'après ce qu'on m'a dit.

Ici, la blondeur comme billevesée, ou recherche dans parole creuse d'un point focal, ou diaphanéité, le blond se perdant dans la lumière trop vive des spots brûlants des studios (vieille photo MAGNUM surexposée/l'Ange de Rilke, peut-être, derrière le cliché)

"Car ta blondeur éteinte peut décharger les piles du mot blond
toujours sur le point d'expirer dans ce qu'on trouve de couleur blonde au Tibre
(toute couleur semble en avoir été extraite et
convertie en pure densité lactée de flots)
exactement là où les noms de couleur cessent d'appeler
- nous vous prions de les excuser pour cette interruption
momentanée de la couleur -
comme la teneur en rêve de certains rêves à un moment donné
fait qu'on se réveille, sous l'effet d'un trop fort accès de rêve
- pas parce qu'on va mourir - qui emporte la matière même
rêvée"

Première page de La blondeur, Cécile Mainardi, Les petits matins, Paris : 2006.

Moi, en vrai, je suis châtain-clair et j'ai les yeux bleus.

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