mardi 23 mars 2010

Les Riches Douaniers


Je serai, ce samedi, avec Les riches douaniers, les premiers artistes contemporains à utiliser des machinimas pour produire des œuvres.

Le machinima est le prélèvement de séquences de jeux vidéos dans le but d'en faire des films. Les riches douaniers en font, quant à eux, de l'art.

Et, comme je suis l'écrivain "candide" de service
(c'est écrit dans le programme du Consortium :-)),
je me permettrai de lire une petite nouvelle, peu connue, de mon poète préféré, Apollinaire, intitulé Mon cher Ludovic
["C'est mon cher Ludovic qui a inventé l'art du tact, du contact et du toucher. L'idée lui est venue il y a une quinzaine d'années et depuis il n'a cessé d'explorer un domaine où il a pénétré le premier..."],

durant le débat proposé sur les machinimas.
Je montrerai à ce propos qu'Apollinaire est précurseur des recherches en art-thérapie de l'artiste brésilienne Lygia Clarks, comme des recherches haptiques produites dans les années 80 par le MIT et Apple, et qui font que votre console de jeux vidéos Sega ou Sony remue, bouge, tremble ou vous brûle les doigts, à mesure que vous avancez dans votre partie du hérisson Sonic.

Au fond, je montrerai que tout élément nouveau de notre environnement contemporain peut être support à art.

Je m'intéresse, pour ma part, aux scanners audios, aux détecteurs radars infrarouges et au mode nightshot des caméras, et je ne me suis jamais considéré comme étant un voyeur.


A Samedi !




Machinima-débat avec les riches douaniers,
Samedi 27 mars, 14 h 30
Salle de conférence de la Nef,
1, place du théâtre,
21000 Dijon


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