dimanche 27 octobre 2024

Ralph RUMNEY. In Omaggio.

 




Ralph Rumney (1934-2002)



Un hommage, en quelques photos, du peintre anglais Ralph Rumney. Celui-ci inventa la dérive psychogéographique en même temps que Guy Debord. Ralph Rumney réalisa à Venise la première dérive situationniste The leaning tower of Venice, fut exclu, après cela, du groupe de Debord. Traqué par Peggy Guggenheim, chassé d'Italie, il resta libre et maître de ses engagements et de son œuvre. Comme le serpent de Fernando Pessoa, il a traversé or et boue, enfer et paradis, richesse et pauvreté, mais sans jamais regarder derrière lui.



- omaggio -





























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Pour en savoir plus : lire mon essai Faire saboter Venise paru sur Terss ou bien Le Consul, l'entretien que fit, à la fin des années 90, Ralph Rumney sur sa vie avec Gérard Berréby.



 


Faire saboter Venise. Un essai en trois feuilletons.

 


In girum nocte et consomimur igni. Guy Debord.


Faire saboter Venise est publié en trois partie, depuis quelques semaines, sur Terss, un site Internet marocain dédié aux littératures méditerranéennes. Faire saboter Venise tourne autour de Venise, comme Guy Debord dans son film In Girum Imus Nocte et Consumimur Igni. Il y est question de la contre-culture et de villes autonomes. Les esprits du peintre et ex-situationniste Ralph Rumney et de l'agitateur californien Emmett Grogan seront convoqués à nouveau, comme vous lirez peut-être...







Dans cette première partie de Faire saboter Venise, il y est clairement question de loger un sabot dans la machine (ou mégamachine) vénitienne pour la faire sauter. Au détour d'une calle ou d'une fondamenta, vous y rencontrerez Guy Debord, le peintre Ralph Rumney, mais aussi Giacomo Casanova et le philosophe Walter Benjamin.








De la première dérive psychogéographique, celle du peintre anglais Ralph Rumney à Venise. Des rapports de ce dernier avec Guy Debord et Peggy Guggenheim, et de la façon dont il fut exclu du situationnisme puis fut exilé de Venise et d'Italie. De ce que le jeu de la guerre nous apprend du situationnisme et de Guy Debord. De ce qu'on peut enfin dire du Principe Jeu libertaire, à côté du Principe Espérance du philosophe Ernst Bloch et du Principe Responsabilité d'Hans Jonas.





Du droit à la ville et des villes autonomes des années 60, en Europe et aux États-unis. Venise comme focale d'une révolution manquée et d'un rêve de révolution. De la révolution sexuelle et de ce qu'il nous en reste aujourd'hui. Les lois de l'hospitalité de Klossowski rencontrent le happening The invisible circus des Diggers de San Francisco. La vie de dérive du peintre anglais et ex-situationniste Ralph Rumney nous sert encore de fil conducteur ici...


"Merci beaucoup" dans la revue L'intranquille . n° 27

 






On peut trouver un texte de ma main, sous le nom "Bruno Lemoine", intitulé "Merci beaucoup", dans la revue L'intranquille, numéro 27.


Ici, le lien de l'


qui publie la revue L'Intranquille.

vendredi 5 janvier 2024

Pour une hantologie du cinéma

 


Annonce :

Le livre :
POUR UNE HANTOLOGIE DU CINEMA
de Bruno LEMOINE
vient de paraître.




 " - Pour une hantologie du cinéma ? C'est quoi l'hantologie ?
  • Cela parle des fantômes qui apparaissent dans les films et de ceux qui hantent notre histoire.
  • Hantologie, cela vient du verbe "hanter" ?
  • Oui. C'est le philosophe Jacques Derrida qui a inventé le mot.
  • Cela a l'air gai...
  • C'est pas fait pour être gai, c'est fait pour penser.
  • Penser, penser... Cela veut dire quoi penser ?
  • Cela veut dire employer son esprit pour gagner quelque hauteur, en espérant voir le monde sous un regard neuf.
  • Quelque hauteur ? Tu as déjà eu un regard neuf, toi ?
  • Non, mais c'est pas faute d'avoir essayé...
  • Et ce livre sur le cinéma, il est de qui ?
  • Il est de Bruno Lemoine.
  • Et tu l'offrirais pour les fêtes de fin d'année, toi ?
  • Non, mais moi j'ai envie de le lire.
  • Embrasse-moi... "
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Notre musique, film de Jean-Luc GODARD (2004)
" - Alors, ce livre parle d'un film de Jean-Luc Godard qui s'intitule Notre musique ?
  • Oui.
  • Et il y a des Indiens ?
  • Oui.
  • C'est quoi, notre musique ?
  • C'est nous au milieu des Indiens.
  • Ah, d'accord ! "
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Pour une hantologie du cinéma, le synopsis : 

"Une longue et baroque dérive autour de Notre musique de JLG. Baroquisme n'excluant pas la plus grande rigueur analytique. Foisonnante, dirons-nous, et suivant de près la composition du film autant que ses multiples échos et questionnements latents et/ou en suspens. Film hanté par Dante, film hanté par le "siècle du cinéma" coïncidant avec le siècle des pires atrocités, atrocités glacées et glaçantes par leur technicité.

Cette précieuse dérive est précédée d'une méditation attentive sur Ghost Dance de Ken McMullen et sur les étonnants propos que Jacques Derrida y tient, contaminant tout le film. Contaminant tout le présent ouvrage, que nous proposons, qui s'intitule à bon droit - bon devoir, dirait JLG - Pour une hantologie du cinéma."

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